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Balader mon triste cœur dans ta personne aux âpres parfums des gouffres amers… Oo

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Balader mon triste cœur dans ta personne aux âpres parfums des gouffres amers… Oo Empty Balader mon triste cœur dans ta personne aux âpres parfums des gouffres amers… Oo

Message  Camille LeGait Dim 6 Juin - 22:06


    Il y a des jours comme ça, à l’heure où le Soleil s’offre à la tombée de la nuit. Le Soleil ? Camille, Phébus, illustre sculpteur de coupes pour le championnat de pétanque de Saint Martin du Moulin, qui s’avance vers l’endroit qu’il prend pour sa seconde maison, guidé par l’air mélodieux du vent. Mais qui ? Quoi ? Que se passe-t-il ? Sa maison n’était-elle point cette modeste cabane près du cimetière du village où viandes mortes de porcs et cadavres pourris des anciens se côtoient dans un silence naturel ? Si, mais il quittait rapidement ce logis afin d’aller chercher son cœur, son cœur égaré dans cette maison située seulement à quelques pas de la boucherie familiale. La maison des Matenichon, la maison où le pouvoir communiste du patriarche règne, là où la moitié de Camille se trouvait, son partenaire particulier, une dame l’attendant à sa haute fenêtre d’1m50, Cédric. C’est beau n’est-ce pas ? Je vous vois pleurer, pleurer de bonheur ou pleurer d’incompréhension. Personne ne peut définir ce qu’éprouve Camille pour Cédric, de l’amour ? C’est vite expédié. De l’obsession ? C’est le prendre pour un intégriste. Certes, il fréquente la pucelle de mamie Jacqueline, mais ça ne fait pas de lui un terroriste. Haletant, pressé de voir sa moitié, il rit de lui-même et frappe à la porte.

    Personne n’est là, hésitant, il ne sait pas s’il faut qu’il rentre, et songe à faire demi tour. Mais c’est en pensant à l’affreux dogue allemand de Tati Odette grâce auquel il était tombé amoureux de l’homme qu’il décida d’ouvrir la porte sans y être invité. Un pêché, il venait de s’offrir un droit qu’il n’avait pas reçu. Calomnie ! Parjure ! Dégonflé ! Analphabète ! Sot ! Six ! Chut, personne ne le voit, Camille transpire, il est stressé et sent déjà le poids de son intrusion peser sur lui ainsi qu’une bosse se dessiner dans les confins de ses vêtements. Repoussant ses limites, il court, il court LeGait et arrive à l’escalier qui mène à sa chambre, le donjon où son homme se cache. Aucun parasite ne l’empêche de monter, aucun dragon ne se dresse devant lui, et si par malheur quelque chose le ralentissait, il n’hésiterait pas à tirer, en empoignant le fusil de chasse accroché au mur en-dessous de la tête de cerf monocorne depuis que Bastien croie que c’est une balançoire. Repoussant ses limites, et Dieu sait qu’il la repousse tout le temps, elle est en fer et ne mollit jamais, Camille s’élance dans l’escalier et…

    Un dimanche soir M. LeGait n’avait rien à foutre, enfin, il devait ramener de la galette et un petit pot de beurre de la part de Béatrice à sa chère Mamie Jacqueline. Après avoir donné le tout à Fifi le dogue allemand de Tati Odette desséché par le temps, il voulut aller voir Cédric, comme à chaque seconde. Constatant personne au rez-de-chaussée, il entra pas effraction et se rua dans l’escalier pour le voir dans sa chambre, mais croyant que la porte était ouverte, il fonça tout droit dans la paire d’air-bags de Pamela Anderson. Ce n’eut pas l’effet voulut et il tomba jambes croisées au seuil de la porte de son fantasme…
Camille LeGait
Camille LeGait
La Bande à Gégé

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Balader mon triste cœur dans ta personne aux âpres parfums des gouffres amers… Oo Empty Re: Balader mon triste cœur dans ta personne aux âpres parfums des gouffres amers… Oo

Message  Cédric Matenichon Dim 6 Juin - 22:59

    La nuit était tombée. Il fallait aller se coucher. Oui, à Saint Moulin, mieux vaut rentrer chez soi quand la nuit se montre. Dehors, sous l’éclairage de la lune, rode un prédateur assoiffé de sang. Ce prédateur à de l’expérience pour abattre ses gibiers, il est féroce, il est impulsif, il est violent… Ce prédateur tenant sur deux jambes et une canne, ayant pour arme favorite, un fusil de chasse, n’est d’autres que Tatie Odette. Vieille Croûte, peut-être, mais dangereuse elle est. Demandez à Roger, il en a eu du plomb aux fesses. En tous cas, l’ainé Matenichon, était allé se coucher, après avoir dorloté sa moto de compétitions dans le garage fait mains.

    Dans sa chambre, seul. Il attendait. Il pensait. Il pensait à sa moitié. Celle qui lui fait battre son cœur mais qui refuse de lui prendre. La femme de sa vie, d’après. Celle qui a un déhanché argentin des plus fantastiques. Elizabetha. Merci Jean Pascal de l’avoir ramené. Celle-ci, est une petite souris, qui martyrise le C’dric. Elle veut de lui, elle n’en veut plus… Les femmes. Atroces.

    Il s’endormit, en pensant à la belle et à sa moto. Le ronflement dans sa chambre de campagne décorée telle celle d’un adolescent de 15 ans, avec des posters de motocross et des faux trophées en plastiques. Un bruit… Un gros. Il se réveille en sursaut, bave au coin des lèvres. Ra, bon sang. Bastien faisait encore le con dans le couloir. En boxer, il traversa sa grande et immense chambre. Deux pas après qu’il est quitté son lit, Cédric ouvrit la porte, les yeux complètement dans le vague et en pestant. Il ne fit pas gaffe au paillasson humain se trouvant devant la porte, en lui foutant un coup de pied dans la tête et le jeune homme alla gueuler dans le couloir pour trouver son couillon de frangin. Manque de pot, il n’était pas là. Hm, qui avait tout ce bruit ?

    Cédric revint vers sa chambre, en recognant le paillasson.. mais depuis quand, y’a un tapis devant sa porte ? Après avoir claquer la porte, il l’a ré-ouvrit. Et telle un vrai fille, il cria de toute son âme.

    Marde ! Mais qu’est ce que tu fous là espèce de tringle à rideaux ! Dégage de chez moi, ou j’appelle Odette.

    Il reclaqua la porte, mais il s’y reprit parce que le doigt de Camille, et oui, c’était lui, le paillasson , et donc, le doigt de Camille, s’était malencontreusement, mis là où il ne fallait pas. Recouché dans son lit comme une vieille bouse s’étant écrasé sur le sol après avoir été éjectée du trou arrière d’une vache, C’dric se rendormit, espérant que Le fils LeGait, allait se barrer de chez lui.
Cédric Matenichon
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